Etudes :
En Afrique subsaharienne, vivre en zone rurale reste un obstacle supplémentaire pour accéder à l’éducation : il y est plus difficile de recruter et de retenir des enseignants ; les questions logistiques rendent la construction et la maintenance des écoles difficiles ; les conditions de vie y sont plus précaires et la pression pour faire participer les enfants aux travaux domestiques ou agricoles est très forte.
Au sein des communautés rurales, les enfants les plus touchés par ce phénomène sont les jeunes filles pauvres qui sont près de 45 % à ne jamais avoir fréquenté l’école contre à peine 8% pour les garçons les plus riches. Par ailleurs, les enfants vivant en zones rurales qui réussissent à suivre un cursus scolaire enregistrent, en moyenne, des performances inférieures à ceux des zones urbaines, principalement en langues et en mathématiques.
Sensibilisations :
Formations :
La pénurie d’enseignants qualifiés à tous les niveaux du système (particulièrement au niveau du primaire pour les maîtres déjà en poste) peut être en partie comblée par les technologies nomades qui offrent une grande flexibilité d’organisation de formation, notamment en matière de répartition du temps entre les activités nécessitant une présence physique des enseignants et les activités d’autoformation à distance. Cette flexibilité est d’autant plus nécessaire qu’il faut éviter que les maîtres ne s’absentent trop longtemps des classes. Mais les technologies peuvent également aider au soutien des élèves par le tutorat, afin de lutter contre une démotivation qui participe de l’abandon de l’apprenant.